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Nom: | Manuel VALLS | |||
Naissance: | 13 Ao�t 1962 | |||
Lieu: | Barcelone | |||
Nationalité: | Française | |||
Occupation: | Ministre français de l`intérieur | |||
Réseaux sociaux: |
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Manuel VALLS
Ministre français de l`intérieur
Manuel Valls, né le 13 août 1962 à Barcelone (Catalogne, Espagne), est un homme politique français, membre du Parti socialiste (PS).
Il est maire d`Évry et député de la 1re circonscription de l`Essonne. Conseiller spécial auprès du candidat socialiste François Hollande lors de la campagne présidentielle de 2012, il est nommé le 16 mai 2012 ministre de l`Intérieur dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault.
Né à Barcelone en 1962, Manuel Valls fait partie des rares hommes politiques français à avoir acquis la nationalité française par naturalisation (intervenue en 1982). Son grand-père, rédacteur en chef d`un journal républicain et catholique, cacha des prêtres persécutés par les trotskistes et les anarchistes.
Son père, Xavier Valls (1923-2006), artiste peintre marié en 1958 à une enseignante tessinoise, Luisangela Galfetti, sœur de l`architecte Aurelio Galfetti, s`installe à Paris en 1948 pour compléter sa formation. Xavier Valls appartenait au courant de la jeune peinture de l`école de Paris avec notamment Bernard Buffet, Maurice Boitel, pierre-henry, Jean-Pierre Alaux, Françoise Gilot-Picasso. L`un de ses cousins, Manuel Valls y Gorina, a composé l`hymne du FC Barcelone, dont il est un fervent supporter.
En 1980, à l`âge de 17 ans, il adhère au Parti socialiste pour soutenir Michel Rocard. Il s`insère ainsi au sein des réseaux rocardiens de la deuxième gauche qui s`opposent, au sein du PS, à François Mitterrand. Pendant ses études d`histoire à l`université Paris 1-Tolbiac, il entre au syndicat étudiant, l`UNEF-ID. Il devient conseiller de Michel Rocard pour les affaires étudiantes en tant qu`animateur de l`UNEF-ID.
Parfaitement trilingue français, catalan et espagnol, père divorcé de quatre enfants, il est marié à la violoniste Anne Gravoin, premier prix de violon et de musique de chambre du Conservatoire de Paris,,, depuis le 1er juillet 2010.
Entre 1983 et 1986, attaché parlementaire de Robert Chapuis, député de l`Ardèche, il succède à Henri Kaminska en 1988 à la tête du PS d`Argenteuil-Bezons. Il est élu à 24 ans au Conseil régional d`Île-de-France, dont il devient 1er vice-président en 1998. En 1991-1993, il est délégué adjoint interministériel aux Jeux olympiques d`hiver d`Albertville. Il devient secrétaire national du Parti socialiste à la communication, mais aussi premier secrétaire de la fédération du Val-d`Oise, puis chargé de la communication et de la presse au cabinet de Lionel Jospin, Premier ministre de 1997 à 2002. Aux législatives de 1997, il avait échoué au premier tour à Argenteuil (Cinquième circonscription du Val-d`Oise).
Il est élu maire d`Évry (Essonne) en mars 2001, puis député de la 1re circonscription de l`Essonne le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007). Il est réélu aux élections législatives de 2007 avec 60,12 % des voix. Il se fait alors remarquer par ses appels à la refondation du PS et à un changement de nom. En 2007, il aurait refusé à Nicolas Sarkozy, récemment élu président de la République, de faire partie du gouvernement Fillon au titre de l`« ouverture ». À noter que Manuel Valls est lié à Alain Bauer, le conseiller du président de la République pour les questions de sécurité et ancien Grand Maitre de son obédience maçonnique, le Grand Orient de France, de 2000 à 2003. De 1994 à 1997, son ex-femme, Nathalie Soulié, a occupé les fonctions de secrétaire d`AB Associates, une société de consultants en sécurité fondée par ce dernier. Valls est réélu maire d`Evry en 2008 avec 70,28 % des voix, mais moins d`un tiers des inscrits, du fait d`un très faible taux de participation.
Le 13 juin 2009, Manuel Valls est le premier à annoncer son intention de disputer la primaire du Parti socialiste en vue de l`élection présidentielle de 2012. Il lance, le 30 juin suivant, le club « À gauche besoin d`optimisme », « support juridique et financier » pour se présenter à la primaire socialiste.
Il est classé à l`« aile droite » du Parti socialiste mais Manuel Valls se définit davantage comme « blairiste », en particulier en raison de son insistance sur la sécurité, sur la responsabilité individuelle ("Le nouvel espoir que doit porter la gauche, c`est celui de l`autoréalisation individuelle : permettre à chacun de devenir ce qu`il est") ou le « refus de l`assistanat ». Il souhaite « concilier la gauche avec la pensée libérale » et se déclare « clintonien ».
En 2002, il prend position contre un magasin Franprix de sa ville qui avait choisi de ne vendre que des produits hallal.
Il plaide pour un allongement du nombre d`années de cotisation pour fixer l`âge du départ à la retraite et « l`alignement des régimes spéciaux [de retraite] sur le régime général. »
Dans Pour en finir avec le vieux socialisme... et être enfin de gauche, il dit « oui aux quotas » d`immigration, approuve l`allongement de la cotisation retraite à 41 ans à condition que l`on imagine un départ « à la carte », selon la pénibilité des carrières, et regrette les « fatwas anti-OGM » et antinucléaires.
Lors de la succession de François Hollande en novembre 2008, il prendra fait et cause pour Ségolène Royal. Suite aux résultats controversés, il réclame l`arbitrage des tribunaux face aux suspicions de fraude électorale dans les bastions du Nord et de la Seine-Maritime favorables à Martine Aubry.
Manuel Valls est pour l`allongement de la durée de cotisation déclarant que les Français allaient être obligés de travailler plus longtemps, cependant, Manuel Valls pense qu`il est nécessaire de prendre en compte l`emploi des seniors et la pénibilité du travail.
Dans La Laïcité en face, il défend une refonte en profondeur de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l`État, affirmant que « personne ne veut y toucher, mais elle est contournée en permanence ; chacun cherche un subterfuge pour arriver à ses fins. […] Notre pays ne peut donc échapper à la révision même si ce n’est pas une révision avec un grand R. La loi a d’ailleurs été plusieurs fois modifiée depuis son adoption. La République pourrait s’offrir ainsi un moment symbolique pour donner un souffle nouveau à la laïcité. Il faut une révision publique de l’application de la laïcité qui passe par un débat parlementaire. Voilà un beau moyen de remettre l’idéal laïque au cœur de la société française et d’en faire une valeur partagée ».
Manuel Valls a été par ailleurs franc-maçon affilié au Grand Orient de France, mais il affirme ne plus être actif depuis longtemps et en avoir démissionné,.
Le 13 juillet 2009, la première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry fait publier une lettre ouverte à Manuel Valls dans les colonnes du journal Le Parisien dans laquelle elle lui écrit : « Si les propos que tu exprimes reflètent profondément ta pensée, alors tu dois en tirer pleinement les conséquences et quitter le Parti socialiste ». Plusieurs personnalités du PS comme Gérard Collomb, Jean-Noël Guérini ou Jean-Pierre Mignard soutiennent Manuel Valls face à Martine Aubry. Il lui répond le 16 juillet qu`il ne compte pas partir du Parti et précise qu`il a « toujours respecté, quoiqu`[il ait] pu [lui] en coûter », le choix des militants et les règles de vote de son groupe parlementaire dont il est aussi l`un des animateurs.
Le 2 janvier 2011, Manuel Valls déclare vouloir « déverrouiller les 35 heures », créant une nouvelle fois le trouble au sein du Parti socialiste.
Le 12 octobre 2009, Manuel Valls s`est déclaré « en désaccord total » avec la proposition de dépénalisation ou de légalisation encadrée du cannabis faite par Daniel Vaillant, celle-ci visant pourtant notamment à couper une source de revenus pour les trafiquants, Valls arguant du risque de perte des repères et de la fin des interdits, et du fait que « la drogue, [...] qui alimente l`économie souterraine, ne peut pas être traitée de cette manière ».
En 2005, concernant le référendum sur la Constitution européenne, il défend le « non ». Mais quelques jours avant le référendum interne au PS du 1er décembre 2004, où le « oui » est sorti largement vainqueur à plus de 59 % des voix, il participe, par discipline, à la campagne du PS pour le « oui ». Il vote avec d`autres élus de gauche « pour » la réforme du titre XV de la constitution permettant la ratification du Traité de Lisbonne (2007) lors du Congrès du Parlement français le 4 février 2008.
En 2010, il est favorable au contrôle de la part de la Commission européenne sur les budgets nationaux, en jugeant cela « incontestablement » nécessaire. « Dans le monde tel qu`il est, qui a besoin de grands ensembles, on a besoin davantage d`intégration de nos politiques économiques, davantage de coordination, c`est vrai sur le plan monétaire, c`est vrai sur le plan budgétaire et c`est vrai sur le plan fiscal » déclare-il.